Elle est LA référence « mode » de France télévision. Depuis maintenant quelques années Isabelle Chalençon est celle que l’on retrouve sur les deux matinales phares de France2 « Télématin » et « C’est au programme ». De son premier casting TV auprès de William Leymergie, à ses goûts en matière de mode, ses conseils, la journaliste défile pour nous sa vie dans l’univers très unique de la mode.
Pouvez-vous nous nous parler de votre parcours ?
La mode a toujours été un rêve d’enfant. Mon père été déjà dans le milieu en tant que rédacteur en chef pour un magazine économique sur la mode. Mon bac en poche je commence un premier stage chez «Elle » chez qui je signe mon premier article à l’âge de 21 ans. Un an plus tard je suis engagée en tant que pigiste au « Figaro » que je quitte 15 ans plus tard en décembre 2000 pour la télévision.
Vous présenter la chronique « Mode » sur « Télématin » et « C’est au programme » Comment arrive-t-on aux commandes d’une chronique sur deux des matinales françaises les plus populaires ?
Je travaillais pour le Figaro et pour progresser, évoluer en parallèle je travaillais également dans l’ombre pour l’ancienne journaliste Mode Danièle Bott de « Télématin ». Un jour cette dernière démissionne et me recommande à William Leymergie, pour la remplacer. Les choses sont allées très vite, j’ai fait un essai et j’ai été engagé.
Quels sont ceux ou celles qui ont influencé votre amour pour la mode ? Vos icônes ?
Tous les grands noms de la mode de manière générale même si j’avoue une petite préférence pour Yves Saint Laurent. Ses pubs, ses parfums dès mon plus jeune âge ne m’ont jamais laissé indifférente.
Votre définition de la mode ?
La mode dans l’absolu fait rêver c’est indéniable. Toutefois ce qui me gêne c’est de voir à quel point elle tourne en rond. Il n’y’a plus vraiment de tendances selon moi, beaucoup moins que dans les années 70 en tous les cas. Aujourd’hui la mode est dictée par les jeunes, par la rue et tant mieux mais il ne faudrait pas que cela se résume à cela. Aussi la crise y est pour beaucoup dans le tournant que prend la mode. On propose ce qui se vend le plus facilement, conséquence ; Moins de folies, moins de créativités.
A quoi ressemble votre garde robe ?
Au risque de vous décevoir, ma garde de robe est assez classique dans son ensemble. Il se trouve que pour les besoins de l’émission j’emprunte beaucoup d’articles que je rends tout de suite après ; Je m’amuse beaucoup sur les plateaux à porter des pièces en rapport avec mon sujet mais très peu me reviennent après.
La pièce dont vous avez le plus honte dans votre dressing ?
Je n’en ai aucune !
Celle dont vous êtes la plus accros, la plus fière ?
Un sac d’une très grande marque dont je rêvé et que mon mari m’a offert pour mon anniversaire.
Votre QG pour les courses ? Les boutiques ou le net ?
Je n’ai pas spécialement de QG. J’aime bien chercher un peu partout ce que les autres n’ont pas. J’aime bien trouver LA TROUVAILLE, faire des mélanges de genres, de styles, de marques.
Etes-vous une adepte des achats en ligne ?
Je suis de la vieille école, je préfère toucher, essayer même si évidemment il m’arrive également d’acheter sur internet de temps à autres. Ma fille issue de la jeune génération c’est tout l’inverse, elle privilégie de loin les achats en ligne.
Est-vous plutôt achat compulsif ou de achat modéré ?
Aujourd’hui plus achat modéré que je ne l’étais autrefois. Plus jeune j’étais très achat compulsif.
Votre dernier achat ?
Une doudoune longue pour le côté pratique. Sinon j’aime aussi les achats plus cocooning comme la lingerie, les robes de chambre.
Quelle est la faute de goût à ne jamais commettre lorsqu’on est une femme ?
Sortir en total look, de la même marque, c’est une horreur !
Votre meilleur conseil mode pour 2010 ?
Rester soi-même ! S’habiller en fonction ses formes plus qu’en fonction de la mode. C’est important.
Avez-vous des magazines de référence dans le domaine ?
Je lis de moins en moins mais mes magazines de références restent sans surprise les spécialistes dans le domaine tel que : Elle Magazine, Grazia et Marie Claire.
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